Place au peuple !

Place au peuple !
Le Parti de Gauche des Alpes de Haute Provence est heureux de vous accueillir sur son blog. Nous essayons de l'actualiser aussi souvent que possible, en relayant des informations du Parti de Gauche national ou des autres départements ; mais surtout en vous informant des actions menées près de chez vous par le Parti de Gauche, le Front de Gauche et, dans le cadre des campagnes électorales de 2017, par la France Insoumise. N’HÉSITEZ PAS À NOUS REJOINDRE… UNE SEULE CONSIGNE : N’ATTENDEZ PAS LES CONSIGNES !

lundi 7 décembre 2015

Ne rien lâcher ! résister !

Communiqué du Parti de Gauche PACA


Au soir du 1er tour des régionales,
ne rien lâcher ! Résister !

A l’occasion de ces élections régionales, le Parti de Gauche s’est fortement engagé dans la construction d’un large rassemblement des citoyens et des forces politiques qui s’opposent aux politiques d’austérité du gouvernement.

Par leur vote, du 6 décembre, les électrices et les électeurs ne nous ont pas donné la possibilité de ne nous maintenir au second tour. La politique mise en œuvre depuis la présidence Sarkozy et poursuivie par Hollande désespère le peuple et renforce la position du Front National.

On ne combat pas le FN en reprenant ses idées, comme celle de la déchéance de la nationalité comme le fait le gouvernement Valls, ou en faisant de la surenchère sécuritaire et discriminatoire comme le font Christian Estrosi et ses amis depuis des années... À la copie, ses électeurs auront finalement et dramatiquement préféré l’horreur originale du Front National ! De surcroît, le maintien de l’état d’urgence permanent, et le traumatisme post-attentat auront renforcé le climat de peur et de xénophobie...

Dans ce contexte, nous tenons à vivement remercier les électrices et les électeurs qui ont voté pour notre liste, "La Région Coopérative", liste qui portait tout à la fois un projet ambitieux écologiste et social pour notre région et marquait une forte opposition aux politiques d’austérité.

Défendre les valeurs de la Gauche, ce n'est pas seulement s'opposer à la politique mortifère du FN. C'est aussi et surtout proposer un projet politique crédible qui rompe avec l'austérité et offre un nouvel espoir au peuple. C'est ce que le Parti de Gauche s'est efforcé de construire, avec ses partenaires, durant cette campagne.

Le vote utile à gauche était bien celui incarné par notre liste FDG-EELV qui s’était engagée à se maintenir si elle dépassait les 10% nécessaires, ce qui n’a malheureusement pas été le cas.

Pour ce second tour, nous considérons nos électrices et électeurs comme des personnes suffisamment clairvoyantes pour savoir ce qu'elles ont à faire dimanche. Et donc nous ne donnerons pas de consigne de vote.

Les militants du Parti de Gauche poursuivront leur combat pour une République laïque, sociale, écologique et solidaire. Nous porterons ensemble un projet politique de rupture avec l'austérité et serons aux côtés de celles et ceux qui luttent et qui vont de fait avoir encore plus besoin de nous. C’est la seule manière d’offrir l’espoir du bien vivre à l’ensemble de nos concitoyennes et de nos concitoyens et de renvoyer le FN dans le ventre de la bête immonde dont il n’aurait jamais dû sortir... 

jeudi 3 décembre 2015

Dimanche, on vote à gauche !

La campagne du premier tour des élections régionales se termine demain soir à minuit, et il ne nous sera plus possible ensuite de rien publier sur ce blog avant les résultats de dimanche soir.

Maintenant, comme à chaque fois, c'est à vous de jouer : dimanche, il faut voter et faire voter pour la Région coopérative.


Cette campagne a été compliquée. Faire entendre une autre voix quand les médias nationaux comme régionaux jouent la carte du "tripartisme" et quand la seule question qui semble se poser, c'est celle de la victoire du Front National, ce n'était déjà pas facile.

Les attentats du 13 novembre et les décisions politiques qui ont suivi - y compris dans notre camp - ont encore alourdi l'ambiance et brouillé le débat. Nous avons été nombreux à dire que, dans ces conditions, ces élections seraient une parodie de démocratie. Mais bon, on y est, et quand faut y aller, faut y aller !


Pour essayer de rallier les votes des électeurs de gauche, la liste "socialiste" se présente comme celle du "vote utile" pour garder la région à gauche, ou tout au moins pour faire barrage au Front National. C'est, à peu près, leur seul argument.

Mais face à la droite extrême et à l'extrême droite, le seul vote utile, c'est

Parce que dans un hémicycle qui sera très certainement dominé par ce qui se fait de plus nauséabond à droite, il faudra des élus de combat, capables de tenir tête et de faire entendre la voix de la gauche, la vraie.

Le meeting du mardi 1er décembre à Marseille a été porteur de cette voix, à travers les interventions de Sophie Camard et Jean-Marc Coppola, têtes de liste régionales (voir les vidéos ci-dessous).



Avant de poursuivre, un petit rappel des règles électorales de ce scrutin, qui sont pour le moins obscures pour la plupart des électeurs :

"Les conseillers régionaux sont élus au scrutin de liste selon un système mixte combinant les règles des scrutins majoritaire et proportionnel.
Au premier tour, si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50%), elle obtient le quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
Sinon, il est procédé à un second tour la semaine suivante. Les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés peuvent se maintenir, et éventuellement fusionner avec les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages. Au second tour, la liste qui arrive en tête obtient un quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle entre les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés au second tour."

Qu'en retenir ? Tout simplement que, contrairement à ce que l'on nous raconte à longueur de journée, le vote de dimanche ne fera pas élire le FN, sauf s'il recueille 50% des suffrages dès le premier tour. Ce qui n'arriverait que dans le cas où les électeurs de gauche s'abstiendraient massivement.

C'est ensuite, au deuxième tour, que tout se jouera. Et c'est là que les règles ci-dessus doivent être bien comprises : si la Région Coopérative est en-dessous des 10 %, elle n'aura d'autre choix que de disparaître, en n'étant pas présente au second tour, ou en étant obligée de fusionner pour y être, ce qui serait sans doute encore pire.

Il n'y aurait alors plus dans l'assemblée régionale, pour contrer la droite extrême et l'extrême droite, que quelques "socialistes"... Sauf s'ils se retirent, comme ils en ont plusieurs fois exprimé l'intention !

Faisons maintenant un peu d'arithmétique. Pour que le FN emporte la région, il faudrait qu'il arrive en tête au deuxième tour, avec au moins 34 % des voix. C'est malheureusement envisageable s'il ne reste que trois listes. En effet, de nombreux électeurs de gauche auront du mal à voter pour les "socialistes" et plus encore pour la droite, même pour "faire barrage" à l'extrême droite. Par contre, s'il y a quatre listes, et que l'électorat FDG/EELV se mobilise, ça change la donne. De la même façon, les "socialistes" seront moins enclins à se retirer si nous sommes encore en lice (ils ne nous ont pas habitués à nous laisser la place). 

Conclusion : pour pousser chacun à prendre clairement position comme pour empêcher la prise de la région par le Front National, le seul vote utile, c'est la Région Coopérative ! 

Alors, pour que cette alternative à gauche que nous avons contribué à construire puisse continuer à représenter un espoir ; pour qu'au soir du premier tour, la liste FDG/EELV soit en mesure de se maintenir ; pour poursuivre le combat contre la droite molle, la droite extrême et l'extrême droite...

Dimanche 6 décembre,
chassez les idées noires !

Votez et faites voter pour
la Région Coopérative ! 



Et en attendant dimanche, on vous invite à la
vendredi 4 décembre à partir de 19h
à la salle des fêtes de Volonne,
en musique avec le Zoulouzbek band !

lundi 23 novembre 2015

Face à Marion, nous serons Marianne !

Malgré les événements du 13 novembre, malgré les questions que nous pouvons nous poser sur l'état du pays et sur les combats à mener au niveau national, la campagne des Élections Régionales continue...

Nous publions ci-dessous un communiqué
de Sophie Camard, tête de liste en PACA.


La campagne officielle s’ouvre ce lundi 23 novembre, dans un contexte douloureux qui met à l’épreuve les valeurs fondamentales de notre République.

La Région-Coopérative représente le seul avenir optimiste possible pour notre région. Il est grand temps de construire un futur durable et solidaire avec :

  • Un portail régional des offres d’emploi dans les activités soutenues par la Région ;
  • 100 000 formations dans les nouveaux métiers de la transition énergétique ;
  • Un plan de lutte contre le décrochage scolaire ;
  • L’extension de la carte Zou à tous les transports ;
  • Un programme d’acquisition des terres fertiles et agricoles ;
  • Des budgets participatifs qui donnent la parole aux jeunes et aux citoyens ;
  • La culture au cœur des politiques régionales ;
  • Faire de PACA la 1ère Région solaire de France pour une meilleure autonomie énergétique, pour s’émanciper du pétrole, source des guerres et déséquilibres de notre planète.

( Retrouvez le programme de la Région Coopérative en cliquant ici ou sur l'image ci-dessus )

Nous n’attendrons pas dans les urnes un sursaut légitimiste des citoyens en faveur du pouvoir en place. Nous proposons un projet régional social, écologiste et citoyen, face aux escalades guerrières, face à des candidats de droite et d’extrême-droite qui récupèrent la tragédie.

M. Estrosi ne garde jamais son calme. Alors que l’État coupe des recettes aux Régions, il propose maintenant que la Région devienne le tiroir-caisse de l’État sur ses compétences régaliennes (gendarmerie, prison…). Il montre ainsi clairement que l’éducation, la formation, l’économie, l’aménagement durable du territoire, l’environnement, compétences clé de la Région, seront profondément remis en cause s’il est élu.

Quant à Marion Maréchal Le Pen, elle affiche ouvertement son mépris des valeurs républicaines. En opposant les catholiques – dont elle se revendique – et les musulmans, elle divise les citoyens, utilise un vocabulaire de guerre de religions et remet en cause la laïcité. Après sa proposition d’un « Puy du fou provençal », Mme Maréchal Le Pen en appelle à une « chouannerie constructive » (discours de Montfavet, 20 novembre 2015). Elle dévoile ses idées royalistes et traditionnalistes, s’oppose à la Révolution française, donc au drapeau français, donc à la Marseillaise.

Elle ose déclarer tout cela… dans le contexte que nous connaissons, et en Provence Alpes Côte d’Azur, qui est précisément le pays de la Marseillaise, une terre républicaine, une terre d’accueil de populations diverses, nées en Provence mais aussi venues du Nord et du Sud, de Paris, d’Italie, d’Algérie, d’Arménie, des Comores… Mme Maréchal Le Pen, se moque de la France comme de l’Histoire et des mémoires de la Région qu’elle prétend présider.

Ses références à Frédéric Mistral, qui ne mérite pas tel déshonneur, ne lui servent qu’à justifier une conception de la culture figée dans un folklore passéiste, à l’opposé de ce qui rend vivante la culture occitane et l’héritage des troubadours. Que se passera-t-il dans nos lycées si de tels manipulateurs « identitaires » venaient à prendre le pouvoir dans notre Région ?

Face à Marion, nous serons Marianne !

Votons et appelons à voter
pour une Région Coopérative !

samedi 14 novembre 2015

A l’horreur, opposons la force de la République !

Intervention de Jean-Luc Mélenchon


Communiqué national du Parti de Gauche

La France vient d’être de nouveau victime d’attaques terroristes abominables. Ce matin comme tout le pays nous sommes en deuil. Nous pensons à toutes les victimes de ces lâches et sommes solidaires de leurs proches. Nous saluons les forces de police et d’armée, les pompiers, les services de secours et de santé qui agissent depuis hier soir sans relâche et la solidarité très forte qui s’est spontanément manifestée.

Viendra le temps des analyses et des solutions à proposer. Ce jour, par respect pour les victimes et nos concitoyens, ce n’est pas le moment d’en dire plus.


Comme en janvier dernier, réaffirmons à ces misérables fascistes que la France ne leur fera le cadeau ni de céder à la peur ni de renier ses principes.

Ils s’attaquent à la République, opposons-leur la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.
Eric Coquerel et Danielle Simonnet
coordinateurs politiques du Parti de Gauche

jeudi 1 octobre 2015


Le 13 juillet, le gouvernement grec démocratiquement élu d’Alexis Tsipras a été mis à genoux par l’Union européenne. « L’accord » du 13 juillet est en réalité un coup d’Etat. Il a été obtenu par la fermeture des banques grecques par la Banque centrale européenne (BCE) et la menace de ne pas les autoriser à rouvrir tant que le gouvernement grec n’accepterait pas une nouvelle version d’un programme qui a échoué. Pourquoi ? Parce que l'Europe officielle ne pouvait pas supporter l'idée qu’un peuple souffrant de son programme d'austérité autodestructrice ait osé élire un gouvernement déterminé à dire « Non ! ». 
Désormais, avec davantage d’austérité, davantage de privatisations au rabais d’actifs publics, une politique économique plus irrationnelle que jamais, et la misanthropie en guise de politique sociale, le nouveau mémorandum ne sert qu'à aggraver la Grande Dépression grecque et le pillage de la Grèce par des intérêts particuliers, grecs ou non.
Tirons les leçons de ce coup d’Etat financier. Cet euro est devenu l’instrument de la domination économique et politique de l’oligarchie européenne, cachée derrière le gouvernement allemand et qui se réjouit de voir Mme Merkel faire tout le « sale boulot » que les autres gouvernements sont incapables de faire. Cette Europe ne produit que des violences dans les nations et entre elles : chômage de masse, dumping social féroce, insultes attribuées aux dirigeants allemands contre l’Europe du Sud et répétées par toutes les « élites » y compris celles de ces pays. L’Union européenne alimente la montée de l’extrême-droite et est devenue un moyen d’annuler le contrôle démocratique sur la production et la distribution des richesses dans toute l'Europe.
Affirmer que l’euro et l’Union européenne servent les Européens et les protègent contre la crise est un mensonge dangereux. C’est une illusion de croire que les intérêts de l’Europe peuvent être protégés dans le cadre de la prison des règles de la zone euro et des traités actuels. La méthode Hollande-Renzi du « bon élève », en réalité du prisonnier modèle, est une forme de capitulation qui n’obtiendra même pas la clémence. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker l’a dit clairement : « il ne peut y avoir de choix démocratiques contre les traités européens ». C’est l’adaptation néolibérale de la « souveraineté limitée » inventée par le dirigeant soviétique Brejnev en 1968. A l’époque, les soviétiques écrasaient le Printemps de Prague par les tanks. Cet été, l’Union européenne a écrasé le Printemps d’Athènes par les banques.



Nous sommes déterminés à rompre avec cette Europe. C’est la condition pour reconstruire des coopérations entre nos peuples et nos pays sur une base nouvelle. Comment mener une politique de partage des richesses et de création d’emplois notamment pour les jeunes, de transition écologique et de refondation démocratique face à cette Union européenne ? Nous devons échapper à l’inanité et l’inhumanité des traités européens et les refonder afin d’enlever la camisole de force du néolibéralisme, abroger le traité budgétaire, refuser le traité de libre-échange avec les Etats-Unis (TTIP).
La période est extraordinaire. Nous faisons face à une urgence. Les Etats-membres doivent avoir l'espace politique qui permet à leurs démocraties de respirer et d’instaurer des politiques adaptées au niveau national, sans craindre d’être empêchés par un Eurogroupe autoritaire dominé par les intérêts du plus fort des Etats-membres et du monde des affaires, ni par une BCE utilisée comme un rouleau compresseur menaçant d’écraser tout « pays non coopératif » comme ce fut le cas avec Chypre ou la Grèce.
C’est notre plan A : travailler dans chacun de nos pays, et ensemble à travers l’Europe, à une renégociation complète des traités européens. Nous nous engageons à collaborer avec la lutte des Européens partout, dans une campagne de désobéissance aux pratiques européennes arbitraires et aux règles irrationnelles jusqu'à ce que la renégociation aboutisse.
Notre première tâche est de mettre fin à l’irresponsabilité de l’Eurogroupe. La seconde tâche est d’en finir avec le caractère prétendument « indépendant » et « apolitique » de la Banque centrale alors qu’elle est hautement politisée (de la façon la plus toxique), totalement dépendante de banquiers en faillite et de leurs agents politiques, et prête à mettre fin à la démocratie sur une simple pression de bouton.
La majorité des gouvernements représentant l’oligarchie européenne et se cachant derrière Berlin et Francfort, ont aussi un plan A : ne pas céder à la demande de démocratie des citoyens européens et utiliser la brutalité pour mettre fin à leur résistance. Nous l’avons vu en Grèce en juillet. Pourquoi ont-ils réussi à étrangler le gouvernement démocratiquement élu de la Grèce ? Parce qu'ils avaient aussi un plan B : éjecter la Grèce de la zone euro dans les pires conditions possibles en détruisant son système bancaire et en achevant son économie.

Face à ce chantage, nous avons besoin de notre propre plan B pour dissuader le plan B des forces les plus réactionnaires et anti-démocratiques de l’Europe. Pour renforcer notre position face à leur engagement brutal pour des politiques qui sacrifient la majorité au profit des intérêts d'une infime minorité. Mais aussi pour réaffirmer le principe simple que l'Europe n’est rien d’autre que les Européens et que les monnaies sont des outils pour soutenir une prospérité partagée, et non des instruments de torture ou des armes pour assassiner la démocratie. Si l'euro ne peut pas être démocratisé, s’ils persistent à l’utiliser pour étrangler les peuples, nous nous lèverons, nous les regarderons dans les yeux et nous leur dirons : « Essayez un peu, pour voir ! Vos menaces ne nous effraient pas. Nous trouverons un moyen d'assurer aux Européens un système monétaire qui fonctionne avec eux, et non à leurs dépens ».
Notre plan A pour une Europe démocratique, soutenu par un plan B qui montre que les pouvoirs en place ne peuvent pas nous terroriser dans la soumission, vise à faire appel à la majorité des Européens. Cela exige un haut niveau de préparation. Les éléments techniques seront enrichis par le débat. Beaucoup d'idées sont déjà sur la table : l'introduction de systèmes parallèles de paiement, les monnaies parallèles, la numérisation des transactions en euros pour contourner le manque de liquidités, les systèmes d'échange complémentaires autour d’une communauté, la sortie de l'euro et la transformation de l'euro en monnaie commune.
Aucune nation européenne ne peut avancer vers sa libération dans l'isolement. Notre vision est internationaliste. En prévision de ce qui peut se passer en Espagne, en Irlande, pourquoi pas de nouveau en Grèce selon l’évolution de la situation politique, et en France en 2017, il faut travailler concrètement ensemble à un plan B tenant compte des caractéristiques de chaque pays.
Nous proposons donc la tenue d'un sommet international pour un plan B en Europe, ouvert aux citoyens volontaires, organisations et intellectuels. Cette conférence pourrait avoir lieu dès novembre 2015. Nous avons lancé ce processus samedi 12 septembre lors de la Fête de l'Humanité.



Rejoignez-nous !
Jean-Luc Mélenchon député européen, co-fondateur du Parti de Gauche (France)
Stefano Fassina député, ancien vice-ministre de l’Economie et des Finances (Italie)
Zoe Konstantopoulou présidente du Parlement hellénique (Grèce)
Oskar Lafontaine ancien ministre des Finances, co-fondateur de Die Linke (Allemagne)
Yanis Varoufakis député, ancien ministre des Finances (Grèce)

For the English version, click here.
Per leggere in Italiano, clicca qui.
Auf Deutsch lesen, klicken Sie hier.
Para leer en Español, haga clic aquí.
Para ler em Português, clique aqui.
Чтобы прочитать на русском, нажмите здесь.
Για να διαβάσετε στα ελληνικά, πατήστε εδώ.
Če želite prebrati v slovenščini, kliknite tukaj.

lundi 7 septembre 2015

Mobilisons-nous pour Nexcis !

Communiqué de Presse du Parti de Gauche PACA


Alors que Nexcis devrait être le fer de lance de la COP 21 et de la transition énergétique, Ségolène Royal persiste à faire la sourde oreille, cautionnant de fait la liquidation décidée par EDF.

Les salariés, eux, ne se résignent pas. Ils ont proposé un plan de reprise. Puis, voyant que le gouvernement continue à prendre des mots pour en faire des phrases jamais transformées en actes, ils ont décidé d’organiser une convergence afin de mettre en place «la transition énergétique pour de vrai».

Ils sont allés chercher Jean-Luc Mélenchon pour présider leur comité de soutien, ils sont allés chercher les salariés de la SNCM, de Total, d'Altéo, de la centrale de Gardanne... Ils sont allés chercher des élus régionaux, des responsables syndicaux, des anonymes... Tous étaient là le 3 septembre dernier sur le site de Nexcis, au nom de l’intérêt général, pour manifester leur soutien à ces salariés et à leur savoir-faire unique, reconnu par leurs pairs et les principaux acteurs du BTP.


À l'heure où Hollande fait le poirier pour voir une reprise de la croissance, le Parti de Gauche a les pieds sur Terre et voit dans ces luttes le monde à venir. Défendant non seulement leurs emplois, les protagonistes de ces mobilisations s'évertuent à construire le tissu industriel de demain dont notre pays a besoin.

Quand le gouvernement libéralise le travail, ces femmes et ces hommes construisent la solidarité des travailleurs. Quand il est timide sur la lutte contre le changement climatique, ces individus proposent ensemble des projets de transition écologique de leurs activités. Là où le gouvernement fait régresser le pays, ces forces de progrès social et écologiste le font avancer.

Le Parti de Gauche appelle
l'ensemble des citoyens à rejoindre
le comité de soutien des Nexcis :

Alors que le gouvernement démontre chaque jour qu'il ne sait pas faire, le peuple souverain a les clés de demain. Il est la solution à la crise sociale, écologiste et démocratique. Son heure est venue. 

Place au peuple ! 

mardi 30 juin 2015

Régionales : le PG dans la bataille


La conférence régionale du Parti de Gauche en Provence Alpes Côte d’Azur s’est réunie le samedi 20 juin à Brignoles pour déterminer sa stratégie pour les prochaines échéances électorales et désigner ses deux chefs de file paritaires.
 Lors des élections régionales de 2015, le Parti de Gauche s’est engagé à soutenir les listes de rassemblement citoyen. Il invite les forces de gauche opposées à la politique du gouvernement à se mettre à la disposition de ces rassemblements. Lancé par une dizaine de citoyens, pour moitié non encartés, pour moitié du FdG et d’EELV, l’appel pour une alternative citoyenne-solidaire-écologiste en Provence-Alpes-Côte d’Azur (www.alternative-paca.fr) a rassemblé en quelques semaines près de 500 signataires, membres ou non de collectifs, d’associations, de syndicats, de partis politiques. Il est un outil d’implication citoyenne et de rassemblement, où l’ensemble des décisions sont prises par les assemblées citoyennes souveraines.

Engagés en faveur d’une rupture avec les pratiques traditionnelles pour s’inscrire pleinement dans un renouvellement citoyen, les militant-e-s du Parti de Gauche PACA défendent la mise en œuvre d’une charte éthique politique (à l’image de la démarche à Barcelone) refusant cumul des mandats et cumul de rémunération lié à l’exercice du mandat, luttant contre les conflits d’intérêt, mettant en œuvre la révocabilité des élu-e-s à mi-mandat, la réalisation de compte-rendu réguliers de leur mandat, garantissant la participation effective des citoyen-ne-s à la prise de décisions importantes… Il s’agira d’exercer le pouvoir pour le peuple et par le peuple !


Enfin, Luc LÉANDRI (83), conseiller régional et membre du Bureau National et Hélène LECACHEUX (13), membre du Bureau National, ont été élus chefs de file du Parti de Gauche pour ces élections régionales 2015.




De nombreux membres du PG 04 sont déjà partie prenante du mouvement pour une alternative en PACA... Rejoignez-nous!
Pour signer l'appel, c'est ici :  www.alternative-paca.fr

samedi 20 juin 2015

Salut François...

Nous nous apprêtions à ouvrir, ce matin à Brignoles, le congrès régional PACA du Parti de Gauche, lorsque nous avons appris la triste nouvelle. François Delapierre, 44 ans, nous a quitté. Il se battait courageusement, depuis plusieurs mois, contre une tumeur au cerveau qui a fini par l'emporter.

François était l'un des fondateurs du Parti de Gauche. Il avait dirigé, avec le talent que l'on sait, la campagne présidentielle de 2012. En avril 2013, il était venu à Reillanne animer une assemblée citoyenne. Les copains qui y étaient se souviennent de sa clairvoyance, de son enthousiasme et de sa détermination.


Au PG, il était tout à la fois la boussole, le stratège et le ciment  idéologique. Jusqu'au bout, il a voulu continuer à rédiger les éditos de notre hebdomadaire À gauche !, qui faisaient chaque semaine le point sur la situation politique et aidaient tant de nos militants à y voir plus clair. C'est peu de dire qu'il va nous manquer.

Le Parti de Gauche 04 s'associe à la douleur de sa famille, de ses proches, et partage l'affliction de tous les copains du parti. Nous savons, toutes et tous, ce que nous avons perdu avec la disparition de ce combattant infatigable.


En fin de journée, sous l'ombrière du Vieux Port, à Marseille, nous rejoignions la manifestation de soutien au peuple grec. Nous n'étions pas aussi nombreux que nous l'aurions souhaité, mais tous combatifs et déterminés à ne rien lâcher. La seule promesse que l'on puisse te faire, François, c'est de continuer le combat.

Salut François, salut camarade !
La lutte continue, et ce sera plus dur sans toi.

lundi 6 avril 2015

Après les urnes, la rue : tous à Digne le 9 avril !

Une séquence électorale vient de se terminer. Si le "Kurdistan" cher à Jean-Luc Mélenchon a bien résisté, avec près de 16 % pour les listes soutenues par le Front de Gauche, force est de constater que cela n'a pas été suffisant. Il faudra faire le bilan de cette campagne : on vous en reparle très bientôt.
Pour patienter, on vous renvoie vers le communiqué publié par le Front de Gauche au lendemain du deuxième tour : c'est .

Retour dans la rue, donc. À l'occasion de la journée de grève interprofessionnelle nationale, nous répondrons présents à l'appel des syndicats, afin de montrer notre rejet des politiques austéritaires et néolibérales du gouvernement Hollande / Valls.


Loi Macronpacte de responsabilitéréforme territoriale : trop d'exemples d'une politique qui, loin de relancer la croissance et l'économie, appauvrit les classes moyennes et populaires, favorise les licenciements, néglige l'aspect social et crée toujours plus d'emplois précaires.

Remettons donc la lutte des classes au goût du jour, car il est nécessaire de se mobiliser pour nos droits, pour nos acquis sociaux qu'une oligarchie bien éloignée des réalités qui sont les nôtres bafoue au profit d'une poignée de banquiers, sous les injonctions de la Commission Européenne.

Retour à la lutte des classes, ensemble, pour construire une véritable alternative de gauche, comme Syriza et Podemos nous en montre la voie.


Les militants du Parti de Gauche 04 seront dans la rue ce jeudi, déterminés mais avec le sourire, car ils ne sont pas dupes, et parce qu'un jour ou l'autre, c'est la parole sociale et progressiste qui l'emportera !

Tous à Digne le 9 avril !
On lâche rien : l'avenir est à nous !

vendredi 20 mars 2015

La dernière ligne gauche

La campagne du premier tour des élections départementales se termine ce soir à minuit, et il ne nous sera plus possible ensuite de rien publier sur ce blog avant les résultats de dimanche soir.

C'est donc à vous de jouer !


Dans cette dernière ligne gauche, à vous d'aller réveiller vos proches, vos ami(e)s, vos voisin(e)s, vos collègues, pour leur dire :

Ne laissez personne décider à votre place !

Et il faut voter pour les candidat(e)s du Front de Gauche, les seul(e)s à même de porter au sein du futur Conseil départemental la lutte pour plus de démocratie, le combat contre l'austérité et pour la défense des services publics.


Les seul(e)s capables de mettre fin à la cohabitation mortifère de l'UMP et du PS. Les seul(e)s capables de contrer le FN et son projet morbide de haine et de repli sur soi. Les seul(e)s capables, enfin, de porter haut l'espoir d'un vrai changement, à l'image des copains d'Amérique Latine, de Grèce et d'Espagne.

Ce dimanche 22 mars, votez
et faites voter Front de Gauche !
Rendez-vous au deuxième tour !

lundi 23 février 2015

Η ελπίδα νίκησε !

Le titre de cet article, cela ne vous aura pas échappé, est en grec... Il signifie "L'espoir a gagné !". Nous tenons en effet, au Parti de Gauche 04, à célébrer la belle victoire de Syriza le 25 janvier dernier. À saluer, aussi, leur courage politique face au rouleau compresseur de l'Europe libérale et des médias dominants.


L'espoir, à l'heure actuelle, nous le plaçons dans les élections départementales qui arrivent à grand pas. Pour ceux qui l'ignoreraient encore (et rien n'est fait par les pouvoirs publics pour les mettre au courant), nous allons voter les 22 et 29 mars prochains. Dans le 04 comme dans la plupart des départements, il s'agira d'élire les futurs conseillers départementaux.



En effet, la réforme territoriale en cours (NOTRe) a déjà modifié en profondeur l'organisation des départements tels que nous les connaissons :
  • d'abord la carte électorale, puisque les cantons ont été regroupés (15 cantons au lieu de 30 dans notre départements) et redécoupés (avec pour seul objectif de les "équilibrer" en terme de population, sans souci de logique territoriale ; mais également "à la Pasqua", c'est à dire pour favoriser le pouvoir en place...).
  • ensuite le mode de scrutin, puisque pour la première fois nous allons voter au scrutin binominal. C'est à dire que chaque liste se présentera devant les électeurs sous la forme d'un binôme homme-femme, avec deux suppléants également en binôme homme-femme. Point positif : la parité est - enfin ! - garantie dans la future assemblée départementale. Point négatif : l'extrême difficulté pour présenter 60 candidats (et 30 mandataires financiers !) sur un département comme le nôtre, ainsi que le seuil de 12,5 % des inscrits à atteindre pour passer au deuxième tour favorisent les "grands" partis... Qui pourraient cependant se voir pris à leur propre piège !
  • enfin la nouvelle assemblée elle-même, puisque le Conseil Départemental, qui va remplacer l'actuel Conseil Général, n'est pas encore défini quant à ses compétences et à son champ d'action... Et que ce qu'on en sait pour l'instant laisse présager que ce champ d'action sera significativement moins large qu'auparavant...

Nous allons donc voter pour élire les membres d'une assemblée dont on ne connaît pas les contours, que cela provienne de l'incroyable impéritie de notre gouvernement - ou d'un choix délibéré de ce même gouvernement pour réduire, une fois encore, la souveraineté populaire. Les deux, sans doute.


Ce n'est pas une raison pour se détourner des urnes, bien au contraire ! Il faut absolument aller voter !

D'abord parce que face à une telle incertitude, il vaut mieux élire des conseillers départementaux de combat, qui sauront défendre les intérêts des populations plutôt que les petits arrangements entre barons locaux. Ensuite parce que le département, quoiqu'il arrive, continuera à gérer des compétences essentielles dans la vie de tous les jours : le social, certes, mais sans doute aussi l'éducation (collèges), le réseau routier, etc. En fin parce que ne pas voter, c'est laisser le champ libre au PS, à l'UMP et au FN.

Le Parti de Gauche 04 est donc très fier de participer à la campagne du Front de Gauche, qui présentera des listes dans les 13 cantons suivants :
  • Château Arnoux avec Soréa Toumani et Guillaume Jullien
  • Digne 1 avec Nathalie Esposito et Denis Baille
  • Digne 2 avec Marlène Camillieri et Gérard Esmiol
  • Forcalquier avec Catherine Berthonnèche et Léo Walter
  • Manosque 1 avec Tania Jeannard et Jean-François Pellarey
  • Manosque 2 avec Marie-Christine Thomas et Claude Testanière
  • Manosque 3 avec Martine Carriol et Yannick Philipponneau
  • Oraison avec Dominique Vignerie et Gérard Paul
  • Reillanne avec Claire Dufour et Alain Clapier
  • Riez avec Michèle Bizot et Olivier Ponce
  • Seyne avec Jean-Jacques Lachamp et Marie-France Dulau
  • Sisteron avec Evelyne Blanc et Cyril Derdiche
  • Valensole avec Claude Brégeon et Alain Le Métayer
Nous appelons bien sûr tous nos adhérents, tous nos sympathisants et tous nos amis à voter et à faire voter pour ces listes !

Pour tout suivre de la campagne,
il suffit de consulter le site Alpes Citoyennes,
ou la page Facebook de la campagne.

Pour participer à la campagne,
n'hésitez pas à nous écrire pour contacter
les candidats Front de Gauche de votre canton !


Ne laissez personne décider à votre place !
Les 22 et 29 mars, votez et faites voter
pour les listes du Front de Gauche !