Place au peuple !

Place au peuple !
Le Parti de Gauche des Alpes de Haute Provence est heureux de vous accueillir sur son blog. Nous essayons de l'actualiser aussi souvent que possible, en relayant des informations du Parti de Gauche national ou des autres départements ; mais surtout en vous informant des actions menées près de chez vous par le Parti de Gauche, le Front de Gauche et, dans le cadre des campagnes électorales de 2017, par la France Insoumise. N’HÉSITEZ PAS À NOUS REJOINDRE… UNE SEULE CONSIGNE : N’ATTENDEZ PAS LES CONSIGNES !

lundi 7 mai 2012

Bon. Ça, c'est fait.

On se l'est si souvent racontée, cette blague, au cours des cinq dernières années. Elle nous faisait rire (jaune), elle nous vengeait (un peu), et elle nous encourageait à tenir, envers et malgré tout. On n'y croyait pas vraiment, on craignait souvent d'avoir à la raconter encore, longtemps, trop longtemps. Alors bon, maintenant qu'elle est advenue, et même si ce n'est qu'une étape sur le chemin, même s'il reste tant à accomplir, on ne résiste pas au plaisir de vous la raconter une dernière fois (avec une pensée émue pour le vieux monsieur à la canne, dont nous sommes persuadés qu'il existe).

Le matin du lundi 7 mai 2012, un vieux monsieur se tient appuyé sur sa canne, devant le numéro 84 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le huitième arrondissement de Paris. Au bout d'un moment, il traverse et s'approche du garde républicain en faction dans sa guérite, devant le Palais de l'Élysée.
– Excusez-moi de vous déranger, lui dit-il, mais je souhaiterais parler à Nicolas Sarkozy.
– Je suis désolé, lui répond le garde, mais Monsieur Sarkozy n'est plus Président de la République : il n'habite plus ici.
– Ah, bien, merci.
Et le vieil homme s’en va. Le lendemain, mardi 8 mai, malgré le jour férié, le vieux monsieur est là, devant le numéro 84, appuyé sur sa canne. Il traverse à nouveau et s'adresse au garde :
– Excusez-moi de vous déranger, mais je souhaiterais parler à Nicolas Sarkozy.
– Désolé, mais comme je vous l’ai dit hier, Monsieur Sarkozy n'est plus Président de la République, il n'habite plus ici.
La scène se répète ainsi plusieurs jours d’affilée. Un matin, n’y tenant plus, le garde lui répond :
– Mais enfin, cela fait dix fois que je vous le répète ! Monsieur Sarkozy n'est plus Président de la République. Qu’est-ce que vous voulez, à la fin ?
– Oh, moi, rien, mais c’est si agréable de vous l’entendre dire !
Le garde républicain se met alors au garde-à-vous :
– À demain, Monsieur.
Donc, voilà, c'est fait. On en est débarrassé, et comme dirait l'autre, c'est pas dommage. Et maintenant, tout reste à faire. On revient donc très vite vous parler des législatives et vous présenter l'agenda militant de ce mois de mai déjà bien entamé. Ne lâchez rien !