Quand faut y aller, faut y aller / Unis et solidaires derrière la même bannière / Quand faut y aller, faut y aller / Lève le poing, refuse ce bond en arrière / Quand faut y aller, faut y aller / Ne pas baisser les bras face à toute cette misère / Quand faut y aller, faut y aller / Rendez-vous en enfer, salutations révolutionnaires !
On aurait aimé, avec, Mouss, Hakim et le Ministères des Affaires Populaires, vous présenter nos salutations révolutionnaires. Mais malheureusement, à quelques heures de la clôture de la campagne du deuxième tour, le titre de cet article ne fait pas référence à l'immense changement que l'on appelle de nos vœux, mais à l'autre, celui qui "est maintenant"...
En espérant que l'avenir donne raison à la dernière couverture de Siné Mensuel, il nous reste ce dimanche à virer Sarkozy, en utilisant le dernier bulletin à notre disposition pour ce faire. Comme on sait que ce sera difficile pour certains, et qu'on les comprend (ô combien), on va essayer de lister, ci-dessous, quelque raisons bonnes ou mauvaises de se faire violence. Parce que quand faut y aller, faut y aller...
D'abord ceci : parmi les lecteurs de cet article, nombreux sans doute sont ceux qui ont voté Chirac en 2002, afin de dégager Le Pen père. Pour une fois que le curseur se déplace (un peu) vers la gauche, on ne va pas s'en plaindre : c'est si rare !
Ensuite cela : il l'a dit et redit, s'il est battu, il arrête la politique, et on n'entendra plus parler de lui. On n'est pas habitué à le croire, mais s'il y a ne serait-ce qu'une toute petite chance qu'il tienne pour une fois sa promesse, imaginez le bonheur : un monde sans lui ! Rien que pour ça, ça vaut le détour. Si vous en doutez encore, on vous offre une petite vidéo qui devrait finir de vous convaincre.
Ensuite cela : il l'a dit et redit, s'il est battu, il arrête la politique, et on n'entendra plus parler de lui. On n'est pas habitué à le croire, mais s'il y a ne serait-ce qu'une toute petite chance qu'il tienne pour une fois sa promesse, imaginez le bonheur : un monde sans lui ! Rien que pour ça, ça vaut le détour. Si vous en doutez encore, on vous offre une petite vidéo qui devrait finir de vous convaincre.
Et enfin : notre but, on s'en souvient, c'est la Révolution Citoyenne, c'est la Sixième République. La première étape, incontournable, c'est de sortir la droite du pouvoir en France. Pour donner un signal à l'Europe et au monde, pour briser la dynamique infernale des gouvernements libéraux. Condition nécessaire, donc. Mais certainement pas suffisante.
À aucun moment, cela ne signifie un ralliement, de quelque forme que ce soit, aux socialistes. Juste l'annonce que nous leur faisons : on lâche rien ! Les députés du Front de Gauche seront toujours sur votre chemin quand vous oublierez qui vous êtes et qui vous a élus ! Et nous, on sera dans la rue, chaque fois qu'il le faudra, pour vous rappeler ce qu'est la gauche !
Voilà, c'est peut-être un peu léger, mais ça devrait suffire : après tout, on ne cherche pas à voter avec enthousiasme, juste avec détermination. Pour l'enthousiasme, on préfère se regarder le direct du meeting de la place Stalingrad, c'est plus plaisant...
À aucun moment, cela ne signifie un ralliement, de quelque forme que ce soit, aux socialistes. Juste l'annonce que nous leur faisons : on lâche rien ! Les députés du Front de Gauche seront toujours sur votre chemin quand vous oublierez qui vous êtes et qui vous a élus ! Et nous, on sera dans la rue, chaque fois qu'il le faudra, pour vous rappeler ce qu'est la gauche !
Voilà, c'est peut-être un peu léger, mais ça devrait suffire : après tout, on ne cherche pas à voter avec enthousiasme, juste avec détermination. Pour l'enthousiasme, on préfère se regarder le direct du meeting de la place Stalingrad, c'est plus plaisant...
Ne lâchez rien, ni nous non plus :
on se retrouve pour la campagne des législatives...
Et pour la lutte, dès le 7 mai !